TEST 15 JOURS

“Robot-journalisme” et production automatisée de contenus : bilan des premières initiatives et perspectives pour les médias

Après les algorithmes conçus pour prédire les sujets qui vont faire l’actualité en ligne, des algorithmes dédiés à la production automatisée de contenus journalistiques apparaissent. Plusieurs outils, proposant de transformer des données brutes en langage « humain » sont déjà utilisés par des rédactions, essentiellement américaines, pour des contenus relatifs au sport, à l’économie et aux finances. En parallèle, de nouveaux acteurs utilisent également ces technologies pour développer de nouveaux produits dans une approche BtoC.

Par La rédaction. Publié le 08 décembre 2014 à 8h01 - Mis à jour le 30 mars 2023 à 13h14

Le « robot-journalisme », est le terme utilisé pour désigner la production automatisée ou semi automatisée de contenus journalistiques, grâce des algorithmes permettant de transformer directement des données brutes en texte. Souvent abordées sous l’angle des répercussions potentielles pour l’emploi dans le domaine du journalisme, ces solutions sont au contraire présentées par leurs créateurs comme des outils censés donner plus de valeur au travail journalistique.

Quelles sont les start-up positionnées sur ce secteur et comment fonctionnent leurs outils ? Comment sont-ils utilisés par les rédactions ? Quels sont les résultats obtenus et ceux envisagés ? Après avoir présenté les différents outils et projets, Satellinet dresse un premier bilan des initiatives mises en place et évoque les perspectives offertes pour les médias.

Pour les éditeurs, ces outils représentent une opportunité d’augmenter la production éditoriale tout en limitant ses coûts. « Le but est de sous-traiter les tâches les plus rébarbatives à des machines afin d’enrichir le travail des rédactions. Il ne faut pas aborder ces outils comme des éléments qui vont remplacer le journaliste. Le journaliste doit donner du sens, par exemple trouver ce qui n’est pas divulgué dans un rapport financier, ce qu’un algorithme n’est pas capable de faire », estime Eric Scherer, directeur de la prospective directeur de la prospective, de la stratégie numérique et des relations internationales liées aux nouveaux médias à France Télévisions.

Lancés depuis 2012 aux Etats-Unis, les premiers projets sont opérationnels depuis quelques mois. Ils reposent sur des partenariats avec des sociétés spécialisées dans la R&D et dans le traitement automatique du langage (TAL), discipline au croisement de la linguistique, de l’informatique et de l’intelligence artificielle. Ces dernières fournissent aux éditeurs des plateformes technologiques permettant de générer des textes de façon automatique, dans une démarche BtoB.

” L’objectif est de sous-traiter les tâches les plus rébarbatives à des machines afin d’enrichir le travail des rédactions ” Eric Scherer (France Télévisions)

LES EXPÉRIENCES AMÉRICAINES DANS LA GÉNÉRATION D’ARTICLES

Fondée en 2007 par Robbie Allen,…

Cet article est reservé aux abonnés
Déja abonné ? Connectez-vous

Vous n’êtes pas encore inscrit ?

Créez un compte pour tester notre offre
gratuitement pendant 15 jours

  • Services en ligne : études, analyses, bases de données et bien plus encore
  • Briefings quotidiens : actualités synthétisées
  • Lettres hebdomadaires

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez

le service d’études à la demande de mind