TEST 15 JOURS

Quels SDK publicitaires figurent dans les applications mobiles des éditeurs médias ?

Aux côtés de Google et Facebook, 13 sociétés publicitaires françaises sont parvenues à installer leur SDK sur les applications Android d'éditeurs médias. C’est l’un des constats de notre étude réalisée à partir des données d'Exodus Privacy, une association qui recense les pisteurs dans les applications.

Par Aymeric Marolleau. Publié le 15 mai 2019 à 17h15 - Mis à jour le 15 mai 2019 à 17h15

Le mobile occupe une place croissante dans l’usage des Français. Selon Médiamétrie, 34 millions d’entre eux se sont connectés chaque jour à ce terminal en 2018, soit 3 millions de plus que l’année précédente. Si les audiences mobiles se font majoritairement sur un navigateur web, les applications tiennent toujours, pour la plupart des éditeurs médias, une place clé dans la monétisation de ce terminal.

Les applications, essentielles pour la monétisation sur mobile

D’abord, parce que la publicité au sein des sites mobiles présente quelques faiblesses, comme la limitation des formats interstitiels dans Google Chrome, ou celle des cookies dans Safari, Mozilla et bientôt Chrome. Les applications n’ont pas ce problème, puisqu’elles associent automatiquement à chaque utilisateur un identifiant unique (baptisé IDFA sur Apple et AAID sur Android). “C’est aussi un environnement plus stable qui permet une meilleure diffusion des emplacements publicitaires”, indiquait à mind Media Nicolas Rieul, chief strategy & marketing officer de S4M, en février 2018. Enfin, les adblockers mobiles n’ont d’effet que sur le web, pas au sein des applications.

Qui est Exodus Privacy ? 

Afin de collecter des données sur leurs utilisateurs et leurs usages, les éditeurs d’applications y incorporent parfois des pisteurs, des logiciels qui peuvent gérer aussi bien les analytics que la monétisation ou l’envoi de push notifications. Depuis 2017, l’association Exodus Privacy, un groupe d’activistes rassemblés en association, recense grâce une méthode présentée sur Github ceux qui ont été installés dans plus de 56 000 applications Android, le système d’exploitation de Google.

“Nous avons choisi de rendre nos travaux publics afin de contribuer à la transparence de l’écosystème numérique”, expliquait en 2018 à mind Media l’ex-présidente de l’association, Esther Onfroy. L’analyse a toutefois quelques limites : “Nous pouvons parfois ne pas être exhaustifs, car nous ne cherchons que les traqueurs que nous avons préalablement identifiés (près de 200 en avril 2019,…

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